Les œuvres peintes portent essentiellement sur le paysage.Une nature exempte d’humanité, qui se confronte à elle même. Elle est , bien qu’ici distanciée, intimement liée à ce que nous sommes… Mais il est vrai que pour elle, les échelles du temps ne sont pas les mêmes…
Agrégats, chimères, aberrations, les sculptures, dans une errance sans fin viennent alors, rendre compte de notre humanité.
Afin d’affirmer nos rapports ambigus au monde, j’empile inlassablement le visible et l’intelligible dans des suppositions ou des manipulations, nous libérant d’une seule interprétation de l’œuvre, que l’on croire pourrait vraie.
« Si nous poursuivions indéfiniment nos racines, nous en remonterions le temps jusqu’à l’épuisement. Nous pourrions également supposer nos descendances, pour le prolonger ainsi indéfiniment. Mais alors, comment se souvenir où et qui nous étions ?