Commande du Conseil Général des Côtes d’Armor Aire de repos Rance Frémur Verre émaillé calligraphié, mortier de ciment prompt
Les « rêveurs d’ailleurs » ne sont pas à proprement parler des êtres d’une simplicité évidente. Toutefois, ils n’apparaissent pas non plus comme particulièrement compliqués. Tout laisse à penser, à priori, qu’ils appartiennent à notre espèce, quoique, à bien y regarder, il est évident qu’ils sont différents…
Après une étude approfondie, mais non exhaustive, il en ressort trois genres principaux.
Je cite :
Cette dernière catégorie n’a pu être départagée, car il semble que chez les rêveurs, la distinction entre le haut et le bas n’a pas lieu d’être* .
* L’étude laisse cependant planer un doute…
L’étude
Loin d’être des rêveurs exemplaires, les rêveurs de loin font figure d’aventuriers. Ce sont eux qui ont récolté toutes les écritures et calligraphies aujourd’hui connues… par eux… car ils ont la fâcheuse manie de superposer leurs savoirs afin de les rendre particulièrement incompréhensibles par quiconque s’aventurerait à en tenter le déchiffrage.
A cela il y a deux raisons :
Il en ressort donc que le rêveur de loin est insaisissable et peu compréhensible, mais il en demeure néanmoins, particulièrement sympathique.
Le rêveur de près comme on pourrait de prime-abord le supposer ne se situe pas à l’opposé du rêveur de loin. D’ailleurs, on ne saurait trop dire où il se situe.
Ceci étant posé, le rêveur de près oppose ses savoirs et s’enferme volontairement dans cette situation qui semble de toute façon lui convenir. En apparence et en apparence seulement, ces savoirs sont incompatibles (pas la même couleur, quasiment pas la même forme, etc.…) avec ceux des rêveurs de loin. Toutefois et pour une fois, nos études prouvent avec certitude leurs origines communes.
Nous avons cherché avec persévérance les raisons qui maintiennent les rêveurs de près dans cette attitude et nous pouvons à ce jour affirmer que nous les ignorons.
Les rêveurs d’ « en haut d’en bas ».
Nous nous trouvons ici au cœur même et peut-être bien, à la clef de voûte de notre étude.
Le rêveur d’en haut d’en bas est incohérent Il persiste à penser différemment, à agir comme bon lui semble, un peu insaisissable somme toute. On peut dire si l’on ose que, de toute éternité, il se nourrit des savoirs de ses semblables, qu’il les métamorphose pour en restituer un amalgame proche en apparence du savoir des autres, mais qui, malgré leur ressemblance n’en est pas moins radicalement différent.
On peut l’affirmer sans toutefois en être sûr, ce rêveur se complait dans le paradoxe et, pour autant que l’on sache, mais sans en comprendre vraiment le sens, le paradoxe le plonge dans une béatitude quasiment mystique,
et ce pour trois raisons